Puerto Madero a été le port principal de Buenos Aires jusqu’en 1925, date de la construction du Puerto Nuevo. Devenu obsolète à partir des années 40, il s’est lentement transformé en friche industrielle.

À de nombreuses reprises des programmes d’embellissement et d’aménagement balnéaires ont été envisagés :

  • Plan Le Corbusier en 1930
  • Programme de rénovation de la Zone Sud en 1971
  • Schéma directeur de Buenos Aires en 1972.

Finalement, c’est en 1989 qu’est créée une société de développement (partenariat ville et État) : la Corporation Antiaguo Puerto Madero S.A., en charge de la réhabilitation du site de Puerto Madero.

170 hectares de friche industrielle portuaire ont été réhabilitées pour devenir aujourd’hui le principal centre d’attraction de la mégalopole.

Dans le prolongement de ce complexe balnéaire comprenant des restaurants, infrastructures touristiques, bureaux et logement, une réserve écologique de 400 hectares offre un paysage naturel valorisant davantage le site.

L’aménagement des rives du Rio del Plata est une priorité pour la ville de Buenos Aires.

Bien décidées à améliorer l’attractivité de la mégalopole, les autorités locales mettent tout en œuvre pour faire du littoral une façade métropolitaine.

Un deuxième projet est en cours dans la réserve écologique : le projet urbain Nueva Costa del Plata ou le nouveau Puerto Madero.

nueva costa del plata, Argentine

Le site se trouve à proximité des villes d’Avellaneda et de Quilmès non loin de Buenos Aires (10 km) dans une zone constituée de forêt et lagons. Ce lieu est à l’heure actuelle inaccessible à la population.

Il s’agit avec ce projet (230 hectares) de concevoir une nouvelle approche de l’urbanisation de l’espace.

Le challenge est d’ouvrir la zone (400 hectares) à l’usage urbain non pas en imposant un modèle urbanistique destructeur mais en proposant une intégration urbaine adaptée aux conditions environnementales de la zone.

L’idée est de recréer du lien entre la ville, ses habitants et leurs usages avec le Rio del Plata en aménageant cette zone encore hostile.

L’espace sera composé à hauteur de :

  • 10% de routes, de voies cyclables et pédestres
  • 62% d’espace public, de bois, plage et lagon
  • 5% d’équipements publics
  • 77% de l’espace accessible à l’usage public
  • 23% de zone urbanisée.

25 000 à 30 000 personnes seront à même d’y vivre à l’année. La zone pourra accueillir 75 000 à 80 000 visiteurs par semaine.

La mutlinationale Techint, groupe argentin spécialisé dans la sidérurgie, est propriétaire de la zone à aménager (220 hectares). Elle dirige le projet immobilier composé d’espaces de divertissement, d’habitation et de commerces.

Le coût de ce projet est estimé à 2 milliards de dollars.

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